lundi 14 décembre 2020

Cas du ministre de l’économie du Québec Pierre Fitzgibbon, éthique ?

 Pour aider à la discussion, j’aimerais, d’abord, préciser la signification de « code d’éthique », traduction de « code of ethics » qui, en français, devrait se traduire par « déontologie». Conséquemment, le code d’éthique représente les règles de conduite souhaitées que se donne un groupe de personnes . Ces règles veulent protéger des valeurs importantes pour le groupe.

L’éthique, elle, représente le discernement d’un groupe de personnes cherchant à décider une action qui ouvrira à un partage de sens.

 

Les partis de l’opposition demande à ce que la règle soit appliquée. Le premier ministre refuse. Conclusions : il y a un malaise. C’est là où l’éthique peut entrer en action afin de rechercher une action qui donnera du sens pour les personnes concernées. (Comprenant, dans ce cas-ci, les électeurs par besoin de transparence)

 

Dans le cas du ministre Pierre Fitzgibbon, il s’agit de deux compagnies qu’il voudrait vendre et dont personne ne veut. De plus, il est présenté qu’elles n’obtiendront aucun avantage du gouvernement. La question à se poser : est-ce que forcer à fermer deux sociétés, que personne ne veut acquérir, donne du sens. Doit-on faire appliquer la règle coûte que coûte ?

 

Par exemple, une règle existe qui dit qu’il ne faut pas courir autour d’une piscine. La valeur à protéger me semble être pour protéger la santé des baigneurs; effectivement, il est dangereux de courir car le sol est mouillé et glissant. 

 

Alors, un jour, un baigneur croit voir quelqu’un en train de se noyer. Il court pour finalement se rendre compte que tout va bien. Doit-on lui donner une sanction pour appliquer la règle coûte que coûte ? Est-ce que cela ferait du sens pour la population en général ?

 

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